Lista de Títulos
A1 | Gambari | 8:30 |
A2 | Sory Bamba | 6:18 |
A3 | Kulukutu | 9:00 |
B1 | Kanaga | 8:00 |
B2 | N'do N'do | 8:28 |
B3 | Sare Mabo | 6:34 |
Notas
Catalog number is given as KO 77.04.15 on back sleeve, as KO/77.0415 on labels.
23 oct. 2018 - Subido por Syllart Records
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“Fondé en 1976 sous l’impulsion de Diby Syllas Diarra, Gouverneur de Mopti à l’époque, l’Orchestre Kanaga de Mopti, du nom masque le plus représentatif et le plus populaire des Dogons (le "Kanaga"), Codirigé par deux compositeurs, le guitariste Modibo Kouyaté et le flûtiste, trompettiste, percussionniste, chanteur et arrangeur Sorry Bamba (ancien membre de l’Orchestre Régional de Mopti), l’Orchestre Kanaga de Mopti explore les rythmes et mélodies des peuples du delta du fleuve Niger (Dogons, Peuls, Bozo, Songhaï, Bambaras), développant ainsi divers styles du pays (musique mandingue, musique dogon, musique pulaar (peule) ou afro-blues), chantés en dogon, bozo, bambara, songhaï et peul. Ce groupe était nommé au lendemain de l'indépendance du pays Orchestre Instrumental de Mopti puis rebaptisé en 1966 Orchestre Régional de Mopti.”
Orchestre Régional de Mopti
Rebaptisé Orchestre Kanaga de Mopti en 1976, l’Orchestre Régional de Mopti était une formation créée en 1966 à Mopti, au Mali, et qui a sillonné tout le pays : Bamako, Kayes, Sikasso, Ségou, Gao, Kayes, Bandiagara, Djenné et Mopti, bien sûr… Le répertoire de leurs prestations à la 1ère Biennale artistique et culturelle de la Jeunesse du Mali sera gravé sur un album intitulé « Les meilleurs souvenirs de la 1ère Biennale artistique et culturelle de la Jeunesse » (1970).
Biennale Artistique et Culturelle du Mali
Cette diversité musicale et la sortie en 1977 de leur album éponyme au style moderne et dansant séduisent aussitôt le public qui réclame l’Orchestre Kanaga de Mopti dans toute la région. Bientôt, il participe aux divers concours de musique nationaux, devenant à trois reprises lauréat de La Biennale Artistique et Culturelle de la Jeunesse du Mali : 1978, 1980 et 1982, année où il remporte le Prix lui attribuant le nom d’Orchestre National. Cette même année, l’Orchestre Kanaga de Mopti est lauréat du premier Festival de Musique Moderne de la Zone II organisé à Dakar et réunissant des pays comme le Sénégal, le Mali, la Guinée, la Gambie, la Guinée Bissau, la Mauritanie et la Sierra Leone. Par la suite, Sorry Bamba décide de rejoindre la France pour une carrière solo.
Représentations officielles
En 1987, l’Orchestre Kanaga de Mopti participe à l’animation de la Foire internationale de Rennes (France), puis est invité le 4 août à Ouahigouya, aux festivités de l’Anniversaire de la Révolution du Burkina Faso, un pays avec qui la région de Mopti partage une importante bande frontalière. En 1989, la formation anime le Jumelage Mopti-Ouahigouya, avant de participer, en 1991, à la 7ème Foire Régionale de Djibo (Burkina Faso), puis de représenter sa ville au 15è anniversaire de la coopération d’Ille-et-Vilaine (France) et Mopti, jouant dans des écoles françaises.
Lauréat en 2001 du concours d’orchestre de la 1ère et unique Edition de La Semaine Nationale des Arts et de la Culture (SNAC), l’Orchestre Kanaga de Mopti gravera sur disque le répertoire présenté lors de cette manifestation en 2002. En 2003, le groupe fait partie des groupes représentant le Mali, pays invité au Folklife Festival organisé par Smithsonian Center à Washington, des Etats-Unis.
L’orchestre Kanaga actuel
Aujourd’hui dirigé par Mamadou Traoré aka Joe (chef d’orchestre, guitare rythmique), l’Orchestre Kanaga de Mopti est actuellement composé de Djéliba Koné (trompette), Koniba Koné aka Demba (guitare solo, percussion), Issa Koné (guitare accompagnement, synthétiseur), Boureïma Diabaté (voix, percussion), Sékou Diancoumba (voix, guiros), Macki Koné (tamani (tambour d’aisselles), voix), Papa Koné (basse, balafon), Sékou Koné aka Tomi (saxophone, balafon, tamani, tambourin, voix), Sada Traoré (batterie, djembé), Fatoumata Coulibaly aka Tata Daou / Sali Diarra (chœurs, animation) et Mamadou Guindo aka Déké (danseur de masque, voix).
https://www.forcedexposure.com/Artists/LORCHESTRE.KANAGA.DE.MOPTI.htmlRepressed. L'Orchestre Kanaga De Mopti is one of the best West African modern orchestras which originated from a wide range of state funding. In 1977, the Malian government-owned label Mali Kunkan released a series of LPs including this Holy Grail of Malian music, now fully remastered and available again via an official reissue! In the 1960s, during the First Republic of Mali, modern orchestras were encouraged and promoted by Modibo Keita's government. Starting in 1960, Bani Jazz became the city and region's main orchestra before the name changed to the Orchestre Régional De Mopti in the wake of Mali's Second Republic in 1969. At the end of 1970, the band published its first album under the name of Orchestre Régional De Mopti. This record clearly helped to define Mopti's vibrant cultural heritage under the aegis of bandleader Sory Bamba. Trumpet player, flutist, traveller and songwriter, Bamba already had a strong musical background when he took over the orchestra in 1969. Around 1976, the Mopti orchestra became Kanaga De Mopti, simply known as "Kanaga" by the listeners of Radio Mali, named after the large Dogon ceremonial mask. Under this new and slightly "more commercial" moniker, the band also performed at private functions and for various regional patrons. In July of 1976, after months of intense musical and cultural research, the orchestra visited the Radio Mali recording studio in order to document its new musical evolution. Six of these songs were featured on the only album by Kanaga De Mopti released in 1977 courtesy of Mali Kunkan, an ad hoc label formed around the Ministry of Youth, Sports, Art and Culture. On side one, the infectious "Kulukutu" and its mesmerizing vocal introduction focuses on the celebration and the joys of marriage between young men and young girls. "N'Do N'Do" digs deeper into the Dogon culture as it displays the masked dances and processions performed by kids on Ramadan nights. The call and response add up to the strong and fierce excitement one can sense within the recording studio. Closing side one, with its introductory bell gimmick, "Sare Mabo" is dedicated to the cloth weavers. Bamba plays the traditional fula flute at the end of that track, giving it a rural edge while the sturdy horns display their powers. Side two opens up with one of Bamba's most amazing compositions, "Kanaga," an homage to the Dogon mask and to the dancers who wear it during ritual ceremonies. The brass section is exceptional all throughout the record with tremendous riffs on that track. Electric guitar and organs swirl effortlessly around the melodies on songs like "Gambari" (trans. "green grass"), a griot-like song praising a powerful groom. "Sory Bamba" is another praise song which extols the virtues of its famous band leader. Stuck in the past but looking towards the future with its incredible mix of traditional and modern instruments, Kanaga instantly reaches the higher level of African music classicism. Finally, this timeless classic is available again including fully-restored artwork and audio. Also includes in-depth liner notes about Mali and L'Orchestre Kanaga De Mopti.https://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=19253
Avant de m’intéresser plus largement à la musique d’Afrique de l’ouest, le Mali a été mon premier point d’ancrage à travers la guitare blues d’Ali Farka Touré ou la douce kora de Toumani Diabaté. Après le choc afrobeat, il me semblait logique d’explorer l’impact du genre dans les musiques mandingues ; et grâce au travail de réédition de Kindred Spirits, j’ai pu m’offrir ce formidable disque de l’Orchestre Kanaga de Mopti. Derrière les masques Dogon – pochette marquante, quelle surprise de découvrir une musique aussi flamboyante, tributaire à la fois des musiques maliennes et occidentales ! Dès la quinzième seconde de "Kulukutu", la rythmique est lancée avec un tempo endiablé. Un groove contagieux prend place, les sections de cuivre remettent dix balles dans la machine, les vieux claviers résonnent avec ce son caractéristique des 70s : Sorry Bamba nous invite à faire un tour du côté du delta du Niger, près de l’herbe verte "Gambari", accompagné de Modibo Kouyaté. C’est un vrai délice afro-funk dans lequel la verve populaire parvient à s’inscrire avec "N’do n’do". Un coup de flûte par ici, du balafon en veux-tu en voilà, les arrangements sont irrésistibles et surtout, sans se compliquer la vie. Ça coule de source, mais ça ne s’arrête pas là. Le collectif se permet même d’aller puiser l’inspiration dans une veine plus psychédélique. Déjà, les touches aiguës de guitare de "Sare Mabo" tirent la composition vers le haut, dans un registre différent du Poly-Rythmo ; mais comment prévoir la suite… "Kanaga", ce morceau hybride, venu de nulle part. Une synthèse improbable entre Fela Kuti et Can. Précédées par l’annonce des trompettes, les percussions digitales, les guitares entêtantes, la voix en écho… les trompettes reviennent, et là, ce court instant magique où l’on croirait que les Boredoms s’invitent dans la danse. Un simple effet de pédale, et mon cerveau est complètement retourné. C'est la transe, je jubile. La chanson capte l’énergie de chaque style dans un melting-pot absolument inédit, et osons le terme, moderne. Et ce solo de synthé ! Un vrai bonheur. Les puristes y voient peut-être un sacrilège… croyez-moi, ils ont bien tort. Ce disque est une perle. Avant In C Mali, il y avait l'Orchestre Kanaga de Mopti. https://www.radioafrica.com.au/Classics/Kanaga.html African classics: Orchestre Kanaga de Mopti |
Reviews of classic recordings from Africa |
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The decade of the 1970s was a golden era for the big bands of West Africa. State-funding in Guinea, Mali, and Burkina Faso had created a vast network of modern orchestras across the region. In Guinea alone there were more than 60 regional and national orchestras. In Mali, the regional orchestras performed for both state and private functions, and when performing under their private guise the orchestras used their commercial name. For example, the Regional Orchestra of Mopti also performed in their private guise as Kanaga de Mopti. In 1977 the Malian government released a series of LPs on the Mali Kunkan label highlighting some of the great Malian orchestras of the period. Kanaga de Mopti's release is pictured above.
The opening track, Gambari, encapsulates the essence of the Malian orchestra style. The guitar solo, which evokes the best of Sékou "Diamond Fingers" Diabaté, assumes a central role, and explores the melody across several octaves. The solo is well-supported by electric organ, and the brass section is used sparingly to punctuate and reiterate the melody. All the sections of the orchestra combine in the last stanza of the song, thus unifying and reinforcing the theme. Gambari is unquestionably one of the great songs recorded by Mali's orchestras. Side B opens with Kanaga, and a funk-laden organ solo which segues into one of the most compelling brass section riffs one is ever likely to come across. This song really swings. The track is followed by N'do n'do, another classic, featuring a weaving organ and staccato brass section. The backing vocalists propel the number with their call-and-response Fela-like chorus, and are led by the vocals of Sory Bamba, who is in career-best form throughout the LP.
This record is quite simply one of West Africa's masterpieces. Why it has never been re-released as a CD is a tragedy, and one that underscores the need for a retrospective of Mali's regional orchestras. Other LPs on the Mali Kunkan label featured National Badema, Kéné Star de Mopti, Mystère Jazz de Tombouctou, L'Orchestre Sidi Yassa de Kayes, and L'Orchestre Bida de la Capitale, with only the National Badema LP released on CD. There are many other classic Malian orchestra recordings from the 1970s (for example, Regard sur le passé à travers le présent - 1973, Panorama du Mali - 1973, and the Rail Band's RCAM series of five LPs recorded in Nigeria in 1975) resting in the vaults, gathering dust, and waiting to be brought back to life.… L'Orchestre Kanaga de Mopti continues to perform today. |